« Les entreprises préparées à la crue centennale de la Seine à Paris ont mieux géré la crise COVID ». Évidemment lorsque l’on est préparé à affronter un « imprévu », que l’on dispose d’une méthode et que l’on a finalement les idées claires sur les démarches à effectuer, tout est plus simple en période de crise.

Dans un contexte où les conséquences du changement climatique se font de plus en plus prégnantes, les entreprises et les collectivités locales font face à trois types de risques majeurs :

1. Les risques physiques : Ces risques concernent les impacts directs des événements climatiques sur vos bâtiments,  équipements, infrastructures et les personnes. Inondations, tempêtes, vagues de chaleur… Autant de phénomènes qui perturbent les activités économiques et impactent les populations, jusqu’à les mettre en danger.
2. Les risques de transition : L’évolution des comportements et des réglementations représente un défi à part entière. Par exemple, la diminution de la consommation de viande ou le passage progressif aux véhicules électriques traduisent une mutation des attentes sociétales. Les acteurs économiques doivent anticiper ces changements pour adapter leur offre et rester compétitifs.
3. Les risques fournisseurs : La dépendance à des partenaires confrontés à leurs propres contraintes physiques ou de transition peut fragiliser une organisation. Par exemple, l’augmentation des prix des carburants peut rendre les livraisons plus onéreuses, voire créer des ruptures d’approvisionnement, mettant en péril la continuité des activités.

S’adapter pour préserver l’avenir

Face à ces enjeux, l’adaptation au changement climatique devient une nécessité impérative. Entreprises et collectivités doivent repenser leurs stratégies pour réduire leur exposition à ces risques, tout en saisissant les opportunités liées à la transition écologique. Une approche proactive permet non seulement de minimiser les impacts, mais également de renforcer la résilience des structures.

Les risques ayant tendance à se matérialiser d’une toute autre façon que celle anticipée, l’adaptation doit se baser sur des méthodes plutôt que sur des mesures précises. Climat Mundi peut vous accompagner à définir et déployer votre plan d’adaptation (orientations stratégiques, procédés, feuilles de route).

Une illustration parlante : les communes face aux assurances

Le cas des communes françaises qui ne parviennent plus à être assurées illustre parfaitement ces nouveaux défis. Sous la pression de risques climatiques de plus en plus fréquents et coûteux, les assureurs refusent parfois de couvrir certaines zones géographiques ou augmentent significativement leurs tarifs. Cette situation souligne l’urgence d’intégrer des mesures d’adaptation et de prévention dans les politiques publiques et privées.

En tant que bureau d’études spécialisé dans l’accompagnement des entreprises et des collectivités, nous apportons des solutions concrètes et personnalisées pour aider nos clients à relever ces défis. Notre expertise en stratégie de décarbonation et en gestion des risques climatiques fait de nous un partenaire précieux pour transformer ces contraintes en opportunités.

Approche globale

Approche par site

Approche "fournisseurs"

Le Bilan Carbone® est une méthode d’analyse de risque qui permet d’identifier la vulnérabilité de votre organisation aux émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre. Comment peut-on être vulnérable à des émissions ? Par exemple en dépendant fortement des énergies fossiles (prix, disponibilité des carburants, transports…), en ayant une activité exposée à des réglementations, à des normes limitant les émissions, en ayant un risque liée à son assurabilité au regard du changement climatique, ou encore en ne répondant pas aux attentes de ses clients ou parties prenantes sur le sujet des gaz à effet de serre.

Une organisation a généralement une vision relativement précise de son exposition directe aux risques évoqués ci-dessus. Elle est en revanche souvent totalement myope sur ces mêmes risques, s'ils pèsent sur ces principaux fournisseurs ou prestataires. Or, toute activité pérenne dépend de la bonne santé économique de ses fournisseurs essentiels.

L’exercice proposé par Climat Mundi consiste à travailler sur les risques carbone indirects, c’est-à-dire sur les contraintes qui peuvent peser sur les prestataires ou les fournisseurs qui sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisation. L’objectif est d’aider à répondre à la question « comment mon organisation peut-elle anticiper des difficultés d’approvisionnement et de fonctionnement, relatives à une déstabilisation « carbone ou climatique » de fournisseurs, de prestataires ou de sous-traitants indispensables ? ».

Plus qu’une réponse précise à cette question, l’important est l’acculturation et la construction d’un process permettant de répondre à un risque, qui a toutes les chances de se matérialiser d’une manière différente de celle anticipée. L’atelier proposé consiste donc à identifier les risques qu’encourent vos fournisseurs essentiels et les répercussions que cela peut avoir pour votre activité.

Notre approche

Tous les acteurs économiques dépendent fortement (plus ou moins directement) du fait que « quelqu’un quelque part brule des combustibles fossiles et/ou émet des gaz à effet de serre » pour assurer une prestation essentielle, ou fournir des produits indispensables à leur activité.

Cet atelier consiste à travailler sur ces risques indirects, c’est-à-dire sur les contraintes qui peuvent peser sur les prestataires, les fournisseurs et les parties prenantes d'une l’organisation.

Cette analyse est réalisée, de préférence, après la réalisation d’un bilan GES, et se déroule de la manière suivante :

• Une analyse par Climat Mundi de la sensibilité au risque lié à un ou plusieurs prestataires, fournisseurs ou sous-traitants (un ou plusieurs acteurs majeurs dans la chaine de valeur de l’organisation). Cette analyse est construite sur la base de l’analyse du profil carbone de ces acteurs.
• Organisation d’un atelier d’intelligence collective pour évaluer les enjeux, opportunités, et les éventuelles mesures à mettre en place pour couvrir ce risque. L’atelier est mis en mouvement par un récit fictif(storytelling) permettant de matérialiser la contrainte.